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Valse des mots

Petit exercice d'écriture trouvé sur le web: http://www.zulma.fr/atelier-ecriture.html, voici le résultat final...


Cela fait suite au meurtre de l'auteur à succès, qui a raconté sa mort dans un escalier.. Il a vécu un enfer. Une vie prise en plein vol, il voguait sur les succès.. Il vit la nuit, je vis le jour. C'est une visite de la lune au soleil.. Une rencontre dans la voie lactée. C'est un tableau d'un amour impossible.. Je l'imaginais posant sur moi ces jumeaux bleus qui me transperçaient le sang, au plus profond de mon âme.. Cet ange de pierre me donnait la fièvre.. La plaquer contre la porte, sans un mot. Et s'abandonner à la solitude de deux êtres.. Saisissant la main de cette morte, vil pêcheur que je suis.. Le fou, répond-elle. C'est la naissance d'un nouveau royaume.. Bien des têtes tranchées tomberont cet automne..

 

Si vous souhaitez plus d'info sur l'exercice, n'hésitez pas à demander!!!

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C
<br /> <br /> "La lune n'a pas fini sa course dans le ciel" dit-elle, je lui tends un billet "ce n'est pas une question d'argent" conclue-t-elle s'adossant avec nonchalence au montant de la porte, ses jambes<br /> nues faisant obstacle à sa fuite.. Séduit par sa silhouette divine, j' avais succombé à cet oracle de tentation. Le doute m'assaillait  à présent, était ce une piège, une ruse?ce qui devait<br /> être une forêt sacrée n'était il qu'un temple de mécréants?. Son corps langui bouillonnait encore des salves frémissantes de la nuit, un vrai volcan de plaisir.Mais là, l'éruption ne pouvait se<br /> conclure ainsi si on en croyait les larmes s'amonceller au coin de ses yeux. . Un vent aliénant avait soufflé toute la nuit, hurlant sa rage et sa folie  sur le lit moite.. Rassasiéepar la<br /> folie des corps emmélés, il n'y avait bien que la musique qui fut classique dans l'exubérance de cette expérience.. Rien n'était plus inconcevable que cette alchimie envoutante, quelle ironie que<br /> ce plaisir d'une parade sans amour, illusion ou magie noire d'un val sans retour?. Je me redresse, la joie vacillante, je me persuade que cette proéminance noueuse ne me veut que du bien, en<br /> vain, je m'effondre...Fichue ivresse.. Gourmande colère, vile envie, mon dieu j'ai péché!  D'une nuit luxuriante,l'insomnie  sera ta potence répondit elle.. Là, de nouveau devant la<br /> porte,couverte d'écorces, gisant avec grace, son secret me revient, mes entrailles me broient, la ténacité de mes envies bestiales ont fini par m'avoir, je le crains.. Ce réveil trop précoce<br /> m'exaspère, j'hallucine encore! mais ai-je dormi? Comme aurai je pu dans cette étuve?.<br /> <br /> <br /> <br />
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